Sommaire : Trois questions au Père Noël | L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | La recherche en pratique | Manifestations| Calendrier 2002| Le livre de la semaine |
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Asti-Hebdo : Quels sont actuellement les thèmes de recherche qui vous paraissent essentiels ?
Père Noël : Au fond, peu importe, car que vous partiez d'un point ou un autre, les années qui viennent vont faire éclater les paradigmes qui vous encadrent, à quelques micro-révolutions près, depuis Von Neumann. Du côté des technologies, le quantique, le biologique, les neurosciences vont commencer à déboucher. Du côté des fondements théoriques, prise en tenaille entre Gödel et la géométrisation, c'est la logique elle-même qui va se trouver de nouveaux attracteurs. Et il faut s'attendre à de surprenantes génétiques au point central, l'interaction homme-machine, que seuls des auteurs de science-fiction comme Neal Stevenson osent explorer au delà de la dernière version de Windows.
Rectificatif, 18/7/2002 : Il faut lire Neal Stephenson et non StevensonL'académicien Pierre Buser faisait remarquer (à une récente réunion de l'Institut Fredrik Bull) à quel point le contraste s'accuse entre le déferlement des découvertes dans tous les domaines et l'immobilisme des idées fondamentales, ajoutant même : "Moi, je ne verrai pas les idées nouvelles sans doute". Allons, ne désespérez pas, croyez un peu au Père Noël !
Hebdo : Au pied de l'arbre aux boules multicolores, qui ne vous croirait... mais auriez-vous quelques premières idées ?
P.N. : Ne m'en demandez pas trop, je ne suis pas une voyante ultra-lucide, bien que j'aie quelques entrées bien placées (même une back-door, ne le répétez pas) dans les hautes sphères platoniciennes. Et laissez-moi reprendre un peu d'ambroisie avant de vous suggérer trois pistes.
D'abord les nano-technologies, bien sûr. A force de chatouiller les atomes pour les aligner sur vos chips, les encadrer dans vos catégories intellectuelles et les asservir à vos modes de production, ils vont finir par vous jouer des tours. Imaginez des nano-programmes multipliés à l'envi sous la pression du marketing viral, pénétrant partout (pervasive... on parle des vêtements, pourquoi pas des sous-vêtements, horresco referens) grâce aux nano-tubes et actionnant des milliards de micro-moteurs . Les OGM, à côté, semblent bien innocents. A moins que ce ne soit la même chose, au fond. Mais le père Noël n'est pas là pour vous faire peur et, heureusement, quelques idées se font jour pour maintenir ces énergies aussi vitales qu'artificielles dans le droit chemin.
C'est par exemple ce concept de comportement, de behaviour, que mettent en avant aussi bien les roboticiens que les créateurs de logiciels graphiques et... les psycho-sociologues. De l'accoutumance aux seins nus sur la plage (Jean-Paul Kaufmann) aux évitements (Joseph Pauli parmi bien d'autres) et aux scénarios de Lingo... le comportement ne serait-il pas un paradigme unificateur aussi fort que la boucle de rétroaction chère aux cybernéticiens ... D'autant plus qu'on y associe de plus en plus le sens et l'émotion, qu'il s'agisse de robots de compagnie ou d'auto-préservation des machines. Même Turing n'avait pas osé !
Et, cadrant le tout, des architectures d'un nouveau type, chevauchant logiciel et matériel, humains et machines. Je pense, par exemple, aux systèmes "syndétiques" de l'article Macrotheory for systems of interactors co-signé par deux psychologues (Barnard et May) et deux informaticiens (Duce et Duke), dans une série de "lectures" au titre pour le moins ambitieux : "Human-computer interaction in the new millenium" (John Carroll editor, Addison-Wesley 2002).
Enfin, je rêve, je rêve.. A vous de jouer !
Hebdo : J'admire les effets de l'ambroisie sur vos neurones. Et dans ces grandes perspectives enneigées, vos rennes magiques (j'allais dire, roses) glissent à l'aise. Mais, au ras du terrain, aux quatre coins de l'Hexagone (tiens, il en manque deux, où est passé mon convertisseur euro ? )...
P.N. : Ce ne sont pas les idées qui manquent dans les laboratoires français. Ni le tonus. L'Asti n'a pas eu à se plaindre de 2001 ! Il y a un an vous vous lanciez à mains nues dans le projet d'une super-rencontre à la Cité des Sciences. Son succès vous assure aujourd'hui un capital de confiance. Il vous a valu, entre autres, de rallier de nouvelles associations, parmi les plus puissantes et les dynamiques. Et vous vous installez enfin dans des locaux bien à vous. J'espère au moins que vous y avez prévu une cheminée pour laisser passer mon traîneau ! A bientôt.
Propos recueillis par Pierre Berger
Le conseil des associations fondatrices, sous la présidence d'Yves Lecourtier, s'est réuni le 10 décembre. Il a notamment approuvé l'entrée de cinq nouvelles associations au nombre des "fondatrices" de l'Asti : Afia, Afscet, April, Cigref et Gutenberg. Les pourparlers sont en bonne voie avec l'AHTI. Les photos de la réunion.
EuroCIO a rassemblé, les 29 et 30 novembre à Bruxelles, quelque 80 directeurs des systèmes d'information venus de dix pays différents. Ils ont dialogué pendant deux jours sur l'évolution de leur fonction, les enjeux de leurs entreprises concernant les systèmes et technologies de l'information et sur le point particulier des places de marché. L'événement était parrainé par EMC, France Télécom, Hewlett-Packard, Microsoft et Spencer Stuart (chasseur de talents spécialisé dans les hauts niveaux des DSI). Il a bénéficié du soutien de la Direction de la société de l'information de l'Union européenne, dont le commissaire Erkki Liikanen s'est fait représenter par son directeur général, Robert Verrue.
Le compte-rendu fait à la presse le jeudi 13 décembre par Jean-Pierre Corniou (président du Cigref) et Patrick Giraudeau (administrateur chargé des dossiers internationaux) ont surtout montré l'importance d'une action au niveau européen pour être en mesure de négocier à bon niveau avec les grands fournisseurs : opérateurs de télécommunications et éditeurs de logiciels. (NDLR : c'était bien différent aux origines du Cigref, voir ci-dessous l'article consacré à la journée AHTI).
Les DSI veulent d'autant plus renforcer leurs capacités d'intervention qu'ils se plaignent (depuis toujours) de ne pas être entendus par leurs directions générales. Dans l'ensemble, ils ne font pas partie des Comités exécutifs des entreprises et rencontrent leur président moins souvent que les grands fournisseurs. Alors que le directeur financier et le contrôleur de gestion ne sont jamais oubliés à ce niveau, le DSI est considéré (souvent avec raison, indique le Cigref) comme trop technicien, comme incapable de parler le langage de la stratégie d'entreprise.
Ce manque de dialogue explique pour une part la déception des entreprises qui n'obtiennent pas de leur informatique le ROI qu'elles espéraient, après avoir pourtant généreusement ouvert leur portefeuille aussi bien pour l'An 2000 que pour les ERP et le passage à Internet.
Le Cigref n'entend pas entrer "dans une logique à la José Bové". Ils savent que leurs entreprises sont "hautement dépendantes" du bon fonctionnement de leurs systèmes et donc de bonnes relations avec leurs fournisseurs informatiques et télécommunications. Pour faire progresser un dialogue constructif, Jean-Pierre Corniou pense nécessaire "d'inventer un nouveau mode d'organisation", et d'aboutir, au cours du prochain semestre, à une solution institutionnelle dotée de moyens permanents.
Inventer... pourquoi pas en coopération avec les chercheurs ? Ce n'est pas pour rien que le Cigref a rejoint l'Asti !
Les anciens peuvent se rassurer : la trace de leurs hauts faits ne sera pas perdue. D'autant moins qu'ils ont réussi à créer un cadre associatif qui ouvre aux héros d'hier comme aux historiens d'aujourd'hui une tribune attentive et réactive. Les dernières journées organisées par l'Ahti (Association histoire des télécommunications et de l'informatique) ont montré la compétence des jeunes spécialistes sur les actions et les passions d'hier.
Pap Ndiaye, maître de conférence à l'Ehess, sur le thème "Gérer et organiser la paix, le cas des Etats-Unis dans les années 60", rappelle que les techniques de gestion comme les techniques informatiques y ont été fortement influencées, voire déterminées, par le monde militaire. Pour cette raison, entre autres, l'installation de l'informatique dans les grandes organisations n'a pas suivi "une logique progressive et harmonieuse", mais s'est accompagnée de difficultés et de tensions. D'où des échecs, parfois patents. Et, à la fin des années 1960, un constat global d'échec de ces technologies en dehors de la Défense et ... des hôpitaux.
A la même époque (1966-1968), raconte Aude Terray (chercheuse à l'Ehess), le ministère des Finances français se lance dans un projet pharaonique de réforme de l'état. Soutenu par Michel Debré, c'est le directeur du Trésor, Jean Saint-Geours, qui lance la "rationalisation des choix budgétaires", dans une ambiance d'engouement pour la recherche opérationnelle, le calcul économique et la gestion optimale. Il cherche des inspirations dans le PPBS (Planning programming budgeting system) de l'américain McNamara. Le projet, plusieurs fois dévié, n'aboutira jamais vraiment, tandis que la guerre du Viet-Nam montrera éloquemment l'insuffisance des méthodes quantitatives.
Du côté des constructeurs (IBM et Bull essentiellement) , Pierre Mounier-Kuhn (historien au CNRS) rappelle que les années de guerre leur ont été des plus favorables, et leur développement rapide par la suite. Assez vite, Bull est en crise, pendant qu'IBM conforte une position de leader incontesté. La révolution technique n'est pas tant l'électronique que le passage du programme câblé au programme enregistré. Industriellement, elle ne fait que conforter l'acteur dominant.
Ce sont en revanche les anciens qui ont pris la parole pendant la deuxième session. Michel Bossard et Jacques Planté racontent les origines de la CCMC, la passion charismatique de son animateur Amédée Sérieys, la mise en oeuvre méthodique des machines à cartes perforées au service de ce qu'on appelle aujourd'hui ASP (Application service provider), pour la comptabilité des PME.
Pierre Lhermitte, ancien DSI d'EDF puis de la Société Générale, auteur d'un rapport qui contribua sensiblement au lancement du plan calcul, raconte les origines du Cigref (d'abord pour s'opposer à l'hégémonie d'IBM, puis à celle du Plan Calcul). Il évoque la révolution micro-informatique et son chantre inspiré Bruno Lussato, notant "Il nous a fait beaucoup réfléchir, mais il nous a aussi fait commettre quelques erreurs".
Nous n'avons pu suivre tous les exposés, ni ceux de l'après-midi consacrée à l'évolution de la gestion dans les télécommunications. Une chose est sûre : l'histoire de l'informatique a maintenant un public (60 personnes dans la salle pour une manifestation annoncée assez discrètement), et tout est en place pour que les souvenirs des anciens rejoignent le travail archivistique des professionnels de l'histoire. Mais, au delà de l'érudition et du plaisir, saurons-ils faire sur ce passé un "retour d'expérience" utile pour la construction de l'informatique de demain ? Ceci est une autre histoire !
Avec Maurice Gross, c'est tout un pan de la recherche en "intelligence artificielle" qui vient de nous quitter. Laissons la parole à Michel Delamar, président de l' université Paris 7.
Apres sa sortie de l'Ecole polytechnique (promotion 1955), Maurice Gross travaille en traduction automatique, mais les modèles de l'époque ne le satisfont pas. En 1961 au MIT, il découvre le travail de Noam Chomsky et M.P. Schutzenberger. De retour en France, il entre au laboratoire de calcul CNRS Blaise Pascal et travaille avec Schutzenberger et ses collègues sur les grammaires formelles. Ils publient le fameux "Gross et Lentin" (Notion sur les grammaires formelles, 1967) qui fait toujours référence.
Invité par Z. Harris a Philadelphie, il se lance a fond dans l'écriture de grammaires pour le français et l'anglais en mettant l'accent sur les faits empiriques de langue. Il soutient ses deux thèses en France et participe à la création du centre de linguistique a l'université de Vincennes, notamment avec N. Ruwet (décédé deux semaines avant Maurice Gross).
Devenu professeur au département d'informatique de Paris 7, il crée le laboratoire Automatique documentaire (LADL-CNRS) qui, sous sa direction, devient vite un centre de référence en linguistique informatique. La réputation internationale du LADL contribue largement a celle de l'Université Paris 7, elle-même. Maurice Gross s'éloigne du cadre de la linguistique générative pour se consacrer a une description systématique et minutieuse des phrases simples du français. Ainsi naissent le lexique-grammaire et les dictionnaires électroniques du français que les chercheurs et industriels s'arrachent.
Bien que linguiste avant tout, il ne s'éloigne pas de l'informatique. Il est à l'origine du DESS "Logiciels fondamentaux" et travaille avec D. Perrin sur l'utilisation des automates pour l'analyse syntaxique du français et d'autres langues (en particulier pour les langues romanes sur lesquelles un nombre important de chercheurs travaillent avec les méthodes de Gross).
Il a écrit un grand nombre de livres (dont le célèbre "Méthodes en Syntaxe" en 1975). Le nombre d'étudiants qu'il a formés est des plus impressionnants et ils ressentent la disparition de leur maître comme une perte irréparable. Celui-ci savait en effet allier l'exigence intellectuelle et l'amitié chaleureuse et fidèle.
C'est un grand scientifique et un ami au caractère généreux que la communauté universitaire internationale vient de perdre.
Le concept n'est pas vieux (c'est la première fois que nous le rencontrons à AH, à l'occasion d'une table ronde organisée par NTC sur le e-learning), et pourtant l'offre est déjà pléthorique, se plaignent certains acteurs de ce marché.
De quoi s'agit-il ? Le LMS... learning management system, est en quelque sorte l'ERP de la formation (dans l'entreprise). Un outil de gestion intégrée des formations, allant de la stratégie de ressources humaines jusqu'au suivi, individu par individu, heure par heure, module de cours par module de cours, et à l'euro près, de l'investissement de formation consenti par l'entreprise.
Dans une optique EAI, il va de soi que le LMS doit être muni de connecteurs pour s'interfacer avec le SIRH et le volet comptable de l'ERP, qui peut être un SPO si l'on est dans une entreprise ou une division prestataire de services. Dans le même temps, il se greffe sur le portail de l'entreprise. Et, plus globalement, le LMS doit se conformer aux standards du marché, notamment l'AICC et le Scorm. (Vous trouverez tous ces termes dans le dictionnaire de l'Asti).
Il ne s'agit pas de propos en l'air. Deux entreprises françaises ont déjà mis en place leur LMS et sont venus en témoigner à la table ronde de NTC. A La Mondiale Assurance, le projet, lancé en mars, vient d'être déployé pour former 1000 commerciaux à l'emploi du micro-ordinateur portable qui leur a été fourni. (Budget de l'ordre de 700 000 euros). Chez Schlumberger-Sema, une première phase s'est terminée avec succès pour les 6000 ingénieurs de l'ex-Sema, et va être étendu à tout le groupe (80 000 personnes)
Le numéro 8/2001 de TSI consacre trois articles au parallélisme : calcul polyédrique, ordonnancement avec minimisation des ressources utilisées (systèmes enfouis), systèmes critiques sûrs.
Le numéro comporte aussi une synthèse sur les serveurs multimédias, avec une description détaillée des techniques utilisées et une étude comparée de divers prototypes commerciaux et académiques.
On peut saisir l'énormité et la diversité de la marée XML sur le site qu'anime Robin Cover, avec le soutien d'Oasis (Organization for the advancement of structured information standards). Son objectif est de fournir un travail de référence complet sur XML et SGML et sur les standards de "markup languages" (peut-on traduire "langages à balises"... ? ), notamment XSL, XSLT, XPath, XQuery, XLink, XPointer, XHTML, HyTime, DSSSL, CSS, SPDL, SVG, CGM, ISO-HTML.
Dans cette mouvance, on voit émerger de nouvelles manières d'informer, inspirés par la pratique des intranets. C'est ce que proposent ensemble Hub2b et Mayetic, qui "relient leurs produits et services pour donner naissance à la première solution complète d'élaboration collaborative et de mise à disposition d'information produit certifiée par les fournisseurs à leurs distributeurs".
Le numéro 45 d'EPI-Net est paru. Au sommaire : un gros dossier sur les virus.
Le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) a adopté, le 26 novembre dernier, deux projets de décrets relatifs à la construction de l'espace européen de l'enseignement supérieur.
Le premier fait référence à des "parcours-type de formations". Il a pour but "d'assurer la comparaison et le transfert des parcours de formation dans l'espace européen" et fixe "une référence commune qui permet de définir la valeur en crédits de l'ensemble des diplômes".
Le second a pour but "la cohérence et la lisibilité, aux plans national et international, du dispositif national des grades et titres et des diplômes nationaux qui les confèrent".
L'Institut de recherches de la FSU a organisé un colloque sur le thème "une mission nouvelle pour le service public, l'éducation tout au long de la vie, pour la qualification et sa validation". Les principaux textes seront progressivement mis en ligne. Source : L'AEF.
L'Inria lance un appel a propositions pour les actions de recherche coopérative 2002.
L'université de Poitiers met en ligne le référentiel
des emplois types de la recherche et de l'enseignement
supérieur. Deux versions sont disponibles
- une version nationale "ministérielle" avec les 299 emplois
repartis en branches d'activité professionnelle,
- une version "université de Poitiers" avec une
répartition par domaine de compétences et famille.
Notre confrère suisse Informatik/Informatique consacre huit articles de son numéro 6/2001 au logiciel libre, y compris un point de vue industriel.
20 ans d'archives Usenet sont rassemblées sur le site de Google, par exemple l'annonce par Tim Berners-Lee's de ce qui deviendra le World Wide Web ou la première communication de Linus Torvalds sur son "pet project". Signalé par l'Aful.
Le renouvellement du partenariat entre le CNRS-INIST et la société américaine Ovid-SilverPlatter Information reconduit l'opération Bibliosciences pour l'année 2002. Il s'agit d'un service d'accès mutualisé à l'information scientifique et technique qui permet aux unités du CNRS inscrites de disposer d'un accès illimité à plusieurs bases de données de renommée internationale: Current Contents Search, Inspec, Pascal Scitech et Pascal Biomed, Francis,...
Le quatrième congrès international sur les systèmes d'information d'entreprise Iceis (International conference on enterprise information systems) aura lieu à l'université de Castille-La Manche (Ciudad Real, Espagne).
Le treizième symposium sur la méthodologie des systèmes intelligents se tiendra à Lyon du 26 au 29 juin. Il comprendra un atelier sur les M-services (concepts, approches, outils). Contact
8-10 janvier à Angers. RFIA : Reconnaissance des formes et intelligence artificielle. Co-organisé par l'Afrif et l'Afia.
17-18 janvier à Grenoble. La recherche en informatique au sein des STIC. Journées de Specif.
21-23 janvier à Montpellier. EGC : Secondes journées francophones d'extraction et de gestion des connaissances. Organis´es par l'Afia.
23-25 janvier à Grenoble. ZB. The 2nd International Z and B. Organisée par l'APCB et le Z user group à Grenoble, sous le patronage de l'IEEE (Systèmes à haute intégrité)
23-27 avril à Toulouse. AIPS. Planification et ordonnancement en IA.
15-17 mai à Valenciennes Cadui. Computer-Aided Design of User Interfaces. Ergonomie avancée Journées organisées par l'Afihm.
27-30 mai à Nice JFPLC. Journées francophones de programmation logique et par contraintes, organisées par l'AFPLC.
28-31 mai à Rouen. IC : 13èmes journées francophones d'ingénierie des connaissances. Organisées par l'Irit, avec le soutien de l'Afia.
3-8 juin à Biarritz. ITS. Intelligent tutoring systems. Systèmes d'aide au tutorat. Organisée par l'Atief.
4-7 juin à Nantes. Inforsid. Congrès annuel de l'association; organisé par l'Irin. Systèmes d'information
24-27 juin à Nancy. TALN. Traitement automatique des langues naturelles. Organisée l'Atilf et le Loria sous l'égide de l'Atala (Association pour le traitement automatique des langues) et se tenant conjointement à la conférence pour jeunes chercheurs Récital et aux JEP (Journées d'études sur la parole).
1-5 juillet à Annecy. IPMU : The 9th Information conference on information processing and management of uncertainty in knowledge-based systems. Incertitude et bases de connaissances.
21-26 juillet à Lyon. Ecai : 15th European conference on artificial intelligence. Organisée par l'Afia. Intelligence artificielle
Juillet. Projet, Lieu à déterminer. Ecole d'été de l'Asti.
9-13 septembre à Paris (Cnam) . IHM . 14e conférence francophone sur l'interaction homme-machine, organisées par l'Afihm
23-26 octobre à Toulouse. Sitef. Marché international des technologies avancées. Dans ce cadre, l'Asti organise plusieurs rencontres scientifiques.
18-20 novembre à Grenoble. Histoire de l'informatique et des réseaux. Colloque organisé par l'AHTI.
Novembre ou décembre. Afig . Journées de l'association française d'informatique graphique.
Rencontres périodiques
Séminaires Informatique, réseaux et sociétés, organisés à l'université Jussieu avec le concours de l'AILF et du Creis.
Soirées du Paris ACM Siggraph .Organisées a Paris en partenariat avec Pixel magazine et le groupe ESIEA, elles présentent l'état de l'art de la création numérique multimédia française et internationale.
Pour les années suivantes
2004 à Toulouse. Ifip. Organisateur Jean-Claude Laprie (Laas)
2004 à La Courneuve. Image.
2005. Rencontres générales de l'Asti
Franchement à cheval entre l'animal et la logique, les 576 pages de "lectures" réunies sous le titre Emergent neural computational architectures based on neurosciences par Stefan Wermter, Jim Austin et David Willshaw (Springer 2001) donnent à réfléchir.
Les applications concrètes ne se profilent guère, à court terme. Elles pourraient venir cependant assez vite autour des questions d'apprentissage et de compréhension du développement chez l'enfant. L'un des auteurs (Gary Marcus) vise une résolution d'un paradoxe : les capacités cognitives avancées et pourtant la grande plasticité d'un jeune cerveau. Il propose une synthèse "néo-constructiviste", la concrétise par des simulations et conclut avec espoir sur la rapidité des développements actuels en ces matières.